dimanche 10 novembre 2019

Point méthode : la composition

La composition est un exercice qui consiste à rédiger de manière ordonnée des connaissances par rapport à un sujet donné.
Quatre compétences doivent être progressivement acquises :
-          la qualité de l’expression écrite (en particulier, l’utilisation précise et appropriée du langage historique ou géographique)
-          la maîtrise des connaissances (notions principales, explications générales, exemples précis)
-          la méthode d’analyse des sujets afin de donner du sens aux devoirs

-          l’élaboration de plans clairs, logiques, permettant de construire des démonstrations organisées et non des récitations de connaissances.


Démarche
Conseils
·         Analyser le sujet (au brouillon)
1.        bien cerner le sens du sujet et les mots-clés
2.        délimiter le sujet : de quel espace s’agit-il ? De quelle période ? Quelles sont les personnes et/ou les sociétés concernées ? …
3.        Comprendre le sujet en le reliant à des questions abordées dans le programme.
4.        Dégager la problématique, c'est-à-dire la question centrale constituant un problème historique ou géographique qui servira de fil conducteur à la démonstration.
* Suivre les étapes de la méthode dans l’ordre, la réflexion sur le sujet étant prioritaire et indispensable.
* Lire le sujet plusieurs fois. Le formuler de plusieurs manières, chercher des synonymes, relever les mots de liaison pour bien comprendre le sujet et le distinguer de sujets voisins (éviter ainsi le « hors-sujet »).
* Noter les connaissances que le sujet évoque, les questions qu’il soulève, les relations qui apparaissent.
·         Elaborer le plan détaillé (au brouillon)
5.        Il n’existe pas de recette miracle pour l’élaboration d’un plan. Il faut suivre une démarche en accord avec la problématique adaptée.
a.        En histoire, les deux principaux types de plan sont :
-          le plan chronologique : le mieux adapté pour traiter des sujets qui invitent à réfléchir sur une évolution. Il faut découper le cadre chronologique du sujet en plusieurs périodes (une période = une partie) en mettant en évidence et en justifiant adroitement dans le développement le choix des dates charnières.
-          Le plan thématique : très fréquent, il organise la réflexion autour de quelques grands thèmes qui, chacun constitue une partie de la composition.
D’une manière générale, l’un et l’autre reviennent à subdiviser l’idée centrale en quelques grandes questions (de 2 à 4) qui serviront de thèmes aux grandes parties (2 à 4) du développement.
b.       Les types de plans les plus simples en géographie sont les suivants :
-          Analyser un phénomène en géographie : 1. le décrire et le localiser ; 2. l’expliquer ; 3. étudier les différentes variations spatiales (typologie) ou les limites du phénomène.
-          Organiser une comparaison (si le sujet s’y prête).
-          Faire un plan par échelles : international, national, local
6.        Subdiviser ensuite chaque grande partie en se posant des questions (où, quand, pourquoi, comment … ?)
7.        Chercher les liens logiques d’un paragraphe à l’autre qui serviront de transitions.
* Vérifier si le sujet comporte une proposition de plan ; si c’est le cas, il est conseillé de la suivre.




* Il faut subdiviser l’idée centrale en quelques grandes questions qui serviront de thèmes aux grandes parties du développement
*opter pour le plan thématique ne signifie pas perdre de vue la chronologie. D’une manière générale, il faut respecter l’ordre chronologique dans l’argumentation.




* En géographie : penser aux changements d’échelle et à donner des exemples précis.
* une composition de géographie peut être enrichie par un ou plusieurs petits schémas ou croquis explicatifs à condition qu’ils aient un intérêt par rapport à l’argumentation.



*Il faut absolument veiller à la logique d’enchaînement des idées.

·         Rédiger l’introduction (au brouillon)
8.        Elle se compose de plusieurs points indispensables, penser à PAPA :
-          Première approche : accroche et présentation du sujet.
-          Analyse du sujet : définir le ou les mots-clés, les limites et l’intérêt historique ou géographique du sujet, les bornes chronologiques (en histoire) et spatiales (en histoire et géographie);
-          Problématisation
-          Annonce du plan
*La problématique n’est pas une simple question. Elle nécessite en effet une connaissance du sujet et donc de sa spécificité. La problématique est en fait le problème propre au sujet. Elle constitue de plus le fil conducteur de la composition car toute l’argumentation vise en fait à répondre et réfléchir à la problématique. Dans l’introduction, il ne s’agit donc pas de jeter une question juste pour la forme. Il faut amener la problématique en précisant son intérêt et pourquoi vous posez cette question.
·         Rédiger la conclusion (au brouillon)
9.        Elle se compose de deux aspects :
-          La réponse à la problématique (bilan) : montrer que le sujet a un intérêt historique ou géographique.
-          L’ouverture du sujet, c'est-à-dire son élargissement à d’autres espaces ou d’autres périodes (en évitant l’anachronisme), ou en le replaçant à l’échelle mondiale en géographie.
* Il est utile de la rédiger avant le développement pour savoir où « l’on va ».* La conclusion est le moment de faire un bilan. Il ne faut pas ajouter de nouvelles informations en conclusion.
*Dans la mesure du possible, il faut s’efforcer de ne pas être trop « lourd » au moment de l’ouverture du sujet. En histoire, une simple évocation de la période suivant le sujet sera un bon moyen d’ouvrir.
·         Recopier l’introduction

* Aérer la copie : Trois lignes libres entre l’introduction et le développement, et entre le développement et la conclusion ;deux lignes  entre chaque grande partie ;une ligne entre chaque sous-partie,  des alinéas pour chaque paragraphe.
·         Rédiger le développement
10. En suivant le plan, en veillant à la précision du vocabulaire utilisé, en choisissant des exemples précis et judicieux servant d’arguments à la démonstration ou permettant des transitions.
11. Prendre soin de présenter en début de grande partie l’objet de la partie en une courte introduction (5 lignes maxi) et de faire le bilan en fin de partie (qu’est ce que la partie apporte/problématique) et de lier à la partie suivante (transition) en une courte conclusion/transition (5 lignes maximum).
* Il s’agit d’exposer des faits ; il n’est pas nécessaire d’émettre un avis personnel, un jugement, même en conclusion.
* Faire des phrases courtes et précises
* Soigner l’expression, la précision du vocabulaire, l’orthographe et le choix des mots de connexion.

·         Recopier la conclusion et relire l’ensemble


* Toujours relire le devoir, non seulement pour vérifier l’orthographe, mais surtout pour vérifier que rien d’important n’a été oublié.

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