La composition est un
exercice qui consiste à rédiger de manière ordonnée des connaissances par
rapport à un sujet donné.
Quatre compétences doivent
être progressivement acquises :
-
la qualité de
l’expression écrite (en particulier,
l’utilisation précise et appropriée du langage historique ou géographique)
-
la maîtrise
des connaissances (notions
principales, explications générales, exemples précis)
-
la méthode
d’analyse des sujets afin de donner
du sens aux devoirs
-
l’élaboration
de plans clairs, logiques, permettant
de construire des démonstrations organisées et non des récitations de
connaissances.
Démarche
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Conseils
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·
Analyser le
sujet (au brouillon)
1.
bien cerner le
sens du sujet et les mots-clés
2.
délimiter le
sujet : de quel espace s’agit-il ? De quelle période ? Quelles
sont les personnes et/ou les sociétés concernées ? …
3.
Comprendre le
sujet en le reliant à des questions abordées dans le programme.
4.
Dégager la problématique,
c'est-à-dire la question centrale constituant un problème historique ou
géographique qui servira de fil conducteur à la démonstration.
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* Suivre les étapes de la
méthode dans l’ordre, la réflexion sur le sujet étant prioritaire et
indispensable.
* Lire le sujet plusieurs
fois. Le formuler de plusieurs manières, chercher des synonymes, relever les
mots de liaison pour bien comprendre le sujet et le distinguer de sujets
voisins (éviter ainsi le « hors-sujet »).
* Noter les connaissances
que le sujet évoque, les questions qu’il soulève, les relations qui
apparaissent.
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·
Elaborer le
plan détaillé (au brouillon)
5.
Il n’existe pas
de recette miracle pour l’élaboration d’un plan. Il faut suivre une démarche
en accord avec la problématique adaptée.
a.
En
histoire, les deux principaux types de plan sont :
-
le plan
chronologique : le mieux adapté pour traiter des sujets qui invitent à
réfléchir sur une évolution. Il faut découper le cadre chronologique du sujet
en plusieurs périodes (une période = une partie) en mettant en évidence et en
justifiant adroitement dans le développement le choix des dates charnières.
-
Le plan
thématique : très fréquent, il organise la réflexion autour de quelques
grands thèmes qui, chacun constitue une partie de la composition.
D’une
manière générale, l’un et l’autre reviennent à subdiviser l’idée centrale en
quelques grandes questions (de 2 à 4) qui serviront de thèmes aux grandes
parties (2 à 4) du développement.
b.
Les types de
plans les plus simples en géographie sont les suivants :
-
Analyser un
phénomène en géographie : 1. le décrire et le localiser ; 2.
l’expliquer ; 3. étudier les différentes variations spatiales
(typologie) ou les limites du phénomène.
-
Organiser une
comparaison (si le sujet s’y prête).
-
Faire un plan
par échelles : international, national, local
6.
Subdiviser
ensuite chaque grande partie en se posant des questions (où, quand, pourquoi,
comment … ?)
7.
Chercher les
liens logiques d’un paragraphe à l’autre qui serviront de transitions.
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* Vérifier si le sujet
comporte une proposition de plan ; si c’est le cas, il est conseillé de
la suivre.
* Il faut subdiviser
l’idée centrale en quelques grandes questions qui serviront de thèmes aux grandes
parties du développement
*opter pour le plan
thématique ne signifie pas perdre de vue la chronologie. D’une manière
générale, il faut respecter l’ordre chronologique dans l’argumentation.
* En géographie :
penser aux changements d’échelle et à donner des exemples précis.
* une composition de géographie peut être enrichie par un ou plusieurs
petits schémas ou croquis explicatifs à condition qu’ils aient un intérêt par
rapport à l’argumentation.
*Il faut absolument veiller à la logique
d’enchaînement des idées.
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·
Rédiger
l’introduction (au brouillon)
8.
Elle se compose
de plusieurs points indispensables, penser à PAPA :
-
Première approche : accroche et présentation du
sujet.
-
Analyse du sujet : définir le ou les mots-clés,
les limites et l’intérêt historique ou géographique du sujet, les bornes
chronologiques (en histoire) et spatiales (en histoire et géographie);
-
Problématisation
-
Annonce du plan
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*La problématique n’est pas une simple question. Elle
nécessite en effet une connaissance du sujet et donc de sa spécificité. La
problématique est en fait le problème propre au sujet. Elle constitue de plus
le fil conducteur de la composition car toute l’argumentation vise en fait à
répondre et réfléchir à la problématique. Dans l’introduction, il ne s’agit donc pas de jeter une question
juste pour la forme. Il faut amener la problématique en précisant son intérêt
et pourquoi vous posez cette question.
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·
Rédiger la
conclusion (au brouillon)
9.
Elle se compose
de deux aspects :
-
La réponse à la
problématique (bilan) : montrer que le sujet a un intérêt historique ou
géographique.
-
L’ouverture du
sujet, c'est-à-dire son élargissement à d’autres espaces ou d’autres périodes
(en évitant l’anachronisme), ou en le replaçant à l’échelle mondiale en
géographie.
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* Il est utile de la
rédiger avant le développement pour savoir où « l’on va ».* La
conclusion est le moment de faire un bilan. Il ne faut pas ajouter de
nouvelles informations en conclusion.
*Dans la mesure du
possible, il faut s’efforcer de ne pas être trop « lourd » au
moment de l’ouverture du sujet. En histoire, une simple évocation de la
période suivant le sujet sera un bon moyen d’ouvrir.
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·
Recopier
l’introduction
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* Aérer la copie :
Trois lignes libres entre l’introduction et le développement, et entre le
développement et la conclusion ;deux lignes entre chaque grande partie ;une ligne
entre chaque sous-partie, des alinéas
pour chaque paragraphe.
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·
Rédiger le
développement
10.
En suivant le plan, en veillant à la précision du vocabulaire utilisé, en
choisissant des exemples précis et judicieux servant d’arguments à la
démonstration ou permettant des transitions.
11.
Prendre soin de présenter en début de grande partie l’objet de la partie en
une courte introduction (5 lignes maxi) et de faire le bilan en fin de partie
(qu’est ce que la partie apporte/problématique) et de lier à la partie
suivante (transition) en une courte conclusion/transition (5 lignes maximum).
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* Il s’agit d’exposer des
faits ; il n’est pas nécessaire d’émettre un avis personnel, un
jugement, même en conclusion.
* Faire des phrases
courtes et précises
* Soigner l’expression,
la précision du vocabulaire, l’orthographe et le choix des mots de connexion.
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Recopier la
conclusion et relire l’ensemble
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* Toujours relire le
devoir, non seulement pour vérifier l’orthographe, mais surtout pour vérifier
que rien d’important n’a été oublié.
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